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Le principat médiéval constitue le thème de ce livre dans lequel les auteurs ont voulu rassembler des éléments neufs sur cette question magistralement éclairée par Olivier Guillot et Karl-Ferdinand Werner (†). Le premier a montré que la royauté franque a revêtu durant le haut Moyen Âge les traits essentiels du principat romain chrétien ; le second a souligné le rôle politique que les princes ont joué à côté du roi dans le monde franc et sa périphérie du VIIe au XIIIe siècle. Ces deux savants ont ainsi ouvert une perspective de recherche centrée non plus sur la principauté mais sur le principat. Ce livre veut leur rendre hommage. Son champ chronologique va de l’époque romaine à la fin du Moyen Âge dans un espace qui couvre une large part de l’Empire romain ainsi que ses marges celtiques et scandinaves. Dans ce cadre, les auteurs ont cherché à savoir si l’institution du principat fondée par Auguste a, dans ses traits fondamentaux, traversé les siècles. Ils ont aussi posé la question de la nature du principat médiéval. Le principe antique selon lequel le gouvernement du prince doit rechercher l’utilité commune est-il admis durant l’époque médiévale ? Le prince exerce-t-il alors une puissance en imposant sa volonté ou son peuple qui lui obéit reconnaît-il son autorité comme légitime ? Quatre voies d’analyse ont été retenues : l’idéal du bon prince et des rapports de ce gouvernant aux lois ; l’exercice et la pratique du pouvoir ; la contestation par ses sujets du prince maladroit ou immoral ; enfin la diffusion du modèle romain de gouvernement qu’est le principat. L’importance politique du principat, que la recherche contemporaine tient désormais pour essentielle, justifie ce livre.
Common good --- Power (Social sciences) --- Princes --- Bien commun --- Pouvoir (Social sciences) --- History --- Histoire --- Europe --- Rome --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- Prince --- --Principat --- --Moyen âge, --- Antiquité tardive --- --Bien commun --- Pouvoir (sciences sociales) --- Pouvoir (Sciences sociales) --- --Common good --- Principat --- Moyen âge, 476-1492 --- Classics --- Medieval & Renaissance Studies --- prince --- monarchie --- bien commun --- pouvoir --- régime politique --- principat
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De la couleur du vin au goût du pain, des ingrédients de la soupe à l'ordre des mets, du déclin des épices à l'arrivée des nouvelles plantes américaines, ce livre est une invitation au voyage en alimentation au pays de Rabelais, de Vatel et d'Antonin Carême au moment où la cuisine française se sépare nettement des autres cuisines européennes et acquiert une flatteuse et durable réputation d'excellence. Du Moyen Âge finissant au commencement de l'époque contemporaine, Florent Quellier dresse un vaste panorama des discours et des pratiques du Boire et du Manger des Français d'hier. Des contraintes techniques, diététiques et religieuses de l'approvisionnement alimentaire au détournement hédoniste de l'alimentation dans les deux derniers siècles de l'Ancien Régime, ce livre s'intéresse autant à l'humble écuelle du manouvrier qu'à la fastueuse table de l'aristocrate. Chemin faisant, à la recherche des racines de l'actuelle exception culinaire française, l'auteur propose un essai de lecture culturelle des liens anciennement et intimement tissés entre les Français et leur Table.
Diet --- Cooking, French --- Alimentation --- Cuisine française --- History --- Histoire --- Coutumes alimentaires --- Cuisine française --- History. --- Social Sciences, Interdisciplinary --- Cultural studies --- alimentation --- sciences sociales --- Antiquité --- Grèce --- celte --- proche-orient --- Rome
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The conflicts that permeated the history of the medieval Near East, from the Crusades to the Mongol invasions, necessitated the presence of warriors at the heart of power. The Mamluks, military slaves, freed to access the title of emir, ruled Egypt and Syria, from 1250, with the title of sultan, and were among those who defended the Muslim world against the perils of time. The uniqueness of Mamluk society lies not only in the fact that former slaves, captured as children in the plains of Central Asia and in the Caucasus, became political leaders, but also that the society concerned was made up of two elite groups. complementary: on the one hand, the Mameluks, Turkish-speaking Arabic, converted to Islam, holding political power and constituting the armed forces; on the other hand, the ulemas, Arabic speakers, Muslims by birth, literati holding religious functions, those of the judiciary and the transmission of knowledge. In this lies the difficult challenge of this work: to grasp, as finely as possible, beyond the distinction and relations of domination, the modalities of this long coexistence, and to study, understand and restore the complexity of the interactions and relations that Mamluks and civil and religious elites have been able to forge among themselves. To do this, this study focuses on the reign of the Turkish sultans (1250-1382), the Dawlat al-Atrāk. Through an analysis of personal links, their formation and their plural nature, she intends not only to place the individual and his practices at the heart of research, but also to reconstruct the networks of relationships of this period and show their importance in the field of research. exercise of power and the development of the social contract.
Beziehung. --- Politik. --- Sozialgeschichte. --- Geschichte 1250-1400. --- Naher Osten. --- Syrien. --- Ägypten. --- Mamelouks. --- Relations humaines --- Clientélisme --- Pouvoir (sciences sociales) --- History & Archaeology --- Regions & Countries - Africa --- Islamic Empire --- History --- Mamelouks --- sultanat --- pouvoirs locaux --- Dawlat al-Atrāk --- clientélisme
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Nous sommes à l’âge de la négociation, estimait il y a une vingtaine d’années un politiste américain, William Zartman. En France, y serions-nous parvenus ? Oui, si l’on observe l’actuel mouvement de décentralisation et d’impulsion de la négociation collective d’entreprise. Non, ou pas encore, tant la négociation, comme mécanisme de prise de décision collective, semble peu pratiquée ou appréciée comme telle. Pour quelles raisons ? Associant réflexions de praticiens et analyses d’universitaires (juristes, sociologues, politistes, économistes) français et québécois, et à partir d’exemples concrets (RATP, EDF, etc.), ou d’expériences vécues de négociations professionnelles, cet ouvrage a pour ambition d’inscrire la négociation sociale à l’agenda scientifique et socio-politique français. Parmi les questions traitées : qu’est-ce que la « négociation stratégique » ou « interest-based » ? Peut-on négocier de bonne foi ? Quelle place accorder à la négociation dans la régulation des services et des entreprises publiques ? Ou dans la construction européenne ? La négociation se prête-t-elle à la modélisation ? Quels acteurs sociaux pour quelle régulation sociale ?
Collective bargaining --- Industrial sociology --- Négociations collectives --- Sociologie industrielle --- Collective bargaining. --- Negotiation --- Contrôle social --- Negociations --- Negociations collectives. --- Negociations collectives --- Social aspects. --- Aspect social. --- Aspect social --- Négociations collectives --- Sociology of work. --- Collective bargaining - France. --- Negotiation - Social aspects. --- Negociations - Aspect social. --- Negociations - Aspect social - France. --- Negociations collectives - France. --- Négociations collectives. --- Régulation (sciences sociales). --- Contrôle social. --- Négociations --- Fonction régulatoire (sciences sociales) --- Régulation sociale --- Droit souple --- Organisation --- Sciences sociales --- Systèmes sociaux --- Systémique --- Accords collectifs --- Négociation collective --- Négociations de branche --- Négociations salariales collectives --- Négociations sectorielles --- Référendum professionnel --- Arbitrage --- Contrat de travail --- Grèves et lock-out --- Médiation et conciliation --- Partenaires sociaux --- Personnel --- Représentation du personnel --- Syndicats --- Conventions collectives --- Négociations sur la productivité --- Plans sociaux --- Représentativité syndicale --- Relations industrielles --- Bargaining --- Dickering --- Haggling --- Higgling --- Negotiating --- Negotiations --- Discussion --- Psychology, Applied --- Labor negotiations --- Industrial relations --- Negotiation in business --- Méthodologie --- droit du travail --- Participation à la gestion --- négociation sociale --- régulation sociale --- négociation collective --- Relations professionnelles
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[…] « Marquer la ville » : on aura d’emblée noté que c’est davantage un processus (et ce processus ne peut être naturellement que politique) qu’une typologie formelle qui rassemble ici les différents auteurs. Reste qu’en tant qu’historiens, nous n’avons guère le choix : il faut bien partir d’une description cartographique des empreintes du pouvoir sur la ville pour tenter de reconstituer le mouvement qui les y a laissé, exactement de la même manière que celle du chasseur qui, se penchant vers les traces de sa proie, en déduit que quelqu’un est passé par là, où comme l’archéologue dont la source ne peut être que « l’empreinte du passé marqué dans la matière ». De l’empreinte du pouvoir évidant le centre de la ville aux itinéraires discrètement réticulées qu’impose une forme urbaine dont les rues ne sont pas nommées, Roland Barthes décrit en somme les deux extrémités d’un arc que l’on ambitionne de parcourir dans son entier. Ainsi peut-on espérer définir une rhétorique de la puissance à partir du marquage de la ville par les pouvoirs urbains, et tenter d’y mesurer les parts respectives de la communication, de la persuasion, de l’intimidation ou de la propagande – que celle-ci soit implicite ou explicite. Il s’agit donc avant tout d’inviter à une histoire matérielle, concrète, tangible, du marquage urbain, en ne présumant pas de la nature institutionnelle du pouvoir qui s’y exprime mais en partant simplement d’une phénoménologie : qu’est-ce qui, en ville, parle du pouvoir, à qui et « sur quel ton commande-t-il ? » ajouterait volontiers Paul Veyne. Cette sémiologie politique des espaces urbains doit pouvoir se lire à différentes échelles : des signes les plus discrets (enseignes, blasons, bornes) aux empreintes les plus massives que sont les manifestations architecturales de l’autorité. Mais si l’on doit varier les échelles, il faut également pouvoir reconnaître les différentes intensités du signal : décrire les effets massifs de sens (l’ombre portée d’une tour sur un…
Cities and towns, Medieval --- Urban policy --- Power (Social sciences) --- Sociology & Social History --- Social Sciences --- Communities - Urban Groups --- History --- Empowerment (Social sciences) --- Political power --- Cities and state --- Urban problems --- Medieval cities and towns --- Exchange theory (Sociology) --- Political science --- Social sciences --- Sociology --- Consensus (Social sciences) --- City and town life --- Economic policy --- Social policy --- Sociology, Urban --- City planning --- Urban renewal --- Sémiotique et urbanisme --- Villes médiévales --- Civilization, Medieval --- Politique urbaine --- Civilisation médiévale --- Congresses --- Histoire --- Congrès --- Sémiotique et urbanisme --- Villes médiévales --- urbanisme --- ville --- pouvoir --- politique urbaine --- Europe --- Moyen-âge --- espace public --- Moyen âge, 476-1492 --- Histoire urbaine --- Espace public --- Urbanisation --- Pouvoir --- Sciences sociales --- Conférence --- Public spaces --- Urbanization --- Rome
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